LES INÉGALITÉS ONT FRANCHI UN SEUIL, par François Leclerc

Billet invité.

Face aux haut-le-cœur et aux nombreuses protestations suscitées par la situation dramatique des réfugiés, les autorités européennes tentent contre toute vraisemblance de se dédouaner de leur immense responsabilité, rajoutant l’hypocrisie à l’ignominie. En France, elles annulent l’une de leurs mesures répressives sans rien changer du reste, et en Italie elles allument un contre-feu. De quoi, espèrent-elles, pouvoir faire bonne figure.

Réfugiés : QUAND LES BARBOUZES S'EN MÊLENT ! par François Leclerc

Billet invité.

Ancienne puissance coloniale, l’Italie connait bien la Libye. Confrontée à l’arrivée massive de réfugiés et laissée seule pour s’en dépêtrer, son gouvernement ne lésine pas sur les moyens, avouables ou non, afin de les bloquer en Libye. Selon le HCR, ils seraient en effet des centaines de milliers à vouloir tenter l’aventure d’un hypothétique sauvetage en mer, à condition d’avoir échappé aux garde-côtes libyens qui les reconduisent manu militari dans des centres de détention après les avoir interceptés.

Réfugiés : BELLES PAROLES ET SORDIDES ACTIONS, par François Leclerc

Billet invité.

Au cours de la rencontre d’hier consacrée à définir les grandes lignes d’un plan destiné à barrer la route vers l’Europe des réfugiés au départ de la Libye, on a croulé sous les bons sentiments si l’on en croit les comptes-rendus. Plus question de mettre en place au Niger et au Tchad des « hotspots », mais des « centres d’orientation » ainsi bien mieux nommés, voire même des « missions de protection ». Les réfugiés n’auront jamais fait l’objet d’autant d’attentions… en paroles.

Réfugiés : COMMENT LES ONG SONT DEVENUES UNE CIBLE PRIVILÉGIÉE, par François Leclerc

Billet invité.

Une grande confusion règne au large des côtes libyennes suite à l’annonce de la création d’une zone de sauvetage et de recherche (SAR) par les autorités maritimes de Tripoli. Son étendue n’est pas précisée, et l’Organisation maritime internationale (OMI), cette agence de l’ONU, n’a rien confirmé. Ce qu’a reconnu le ministre de l’intérieur Marco Minniti, qui est à la manœuvre côté italien.

Réfugiés : APRÈS LA CARTE DE FAYEZ AL-SARRAJ, CELLE DE KHALIFA HAFTAR, par François Leclerc

Billet invité.

Plus rien n’est intouchable, même les ONG qui avec leurs navires sauvent les réfugiés au large de la Libye ! Il leur est reproché de créer « un appel d’air », ce prétexte qui fait désormais fureur et justifie le pire, quand les sauveteurs sont condamnés, leur action « s’inscrivant dans une démarche d’action militante » selon un juge français qui le justifie ainsi.